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Tut...tut...tut... je vous entends réfléchir : « c’est facile dire tant de chose; après tout, c’est leur opinion, ils interprètent à leur façon les textes conciliaires…. ». J’avais prévu votre réaction; tout le monde a la même. Alors, j’ai une surprise pour vous; enfin, quand je dis une surprise, il faut s’entendre; j’ai plutôt des documents qui se passent de tout commentaire, et que seul un esprit croche, heureusement qu’il n’y en a pas ici, pourrait interpréter de façon disculpante. Voici donc Vatican II et la nouvelle messe vue par ceux qui les propagent. Attention!... ça va vous donner un choc. Nous laissons ici à ces hommes les titres de cardinaux, non qu'ils les possèdent, c'est juste pour vous permettre de mieux les identifier. A ce sujet, une étude récente démontre avec clarté que ces hommes ne sont pas plus que des simples prêtres:

(revue Sub Tuum Praesidium)

(revue Sub Tuum Praesidium)

Forme invalide du nouvel ordinal épiscopal

Les lignes qui suivent ne sont qu'un court résumé d'un des points essentiels d'une longue démonstration rigoureuse en préparation.

Cette étude en cours est le fruit du puissant labeur de toute une équipe de personnes qui ont mises leurs grandes compétences, chacune en son domaine, au service du grand cri d'alarme que va constituer la démonstration d'une si redoutable et dangereuse tromperie.

Évocation du contexte historique de cette révolution liturgique :

La révolution opérée il y a 40 ans dans les locaux du Vatican et les Lieux Saints de la Basilique Saint Pierre, est la plus grave et la plus universelle jamais réalisée dans les structures ecclésiastiques.

Le bouleversement est si monstrueux que l'on y est passé de la vraie Religion de Dieu fait Homme à la stupide iniquité maximale de l'homme qui se prétend Dieu. C'est la vieille tentation du démon pour perdre les enfants d'Eve : " Vous serez comme des dieux ! " (Gen. 3,5).

A côté des monstrueuses hérésies qui ont jeté à présent l'ensemble du genre humain dans " la grande Apostasie " prédite par l'Apôtre Saint Paul (II Thes. 2,3,7), une des attaques les plus dangereuses a été perversement lancée contre les canaux ordinaires les plus élevés de la grâce que sont les Sacrements. Parmi eux, deux ont été principalement visés et atteints : le plus sublime, le Très Saint Sacrement, et celui qui est la source des autres : le Sacrement de l'Ordre.

Par cette double offensive les ennemis infiltrés dans les structures ecclésiastiques ont cherché à supprimer le prolongement du Très Saint Sacrifice de la Croix qu'est la Sainte Messe, à chasser la divine Présence de Notre Souverain Rédempteur des tabernacles et des églises, du cœur de la cité devenue légalement et effectivement apostate, et à supprimer le pouvoir des clefs qui contenait les forces infernales et l'opération externe du " mystère d'iniquité " (II Thes. 2,3,7), ouvrant ainsi directement la voie à l'avènement de l'Antéchrist

Autre conséquence des plus graves, en la même ligne : réussir à faire pratiquer partout une forme du sacre épiscopal rendue invalide, serait parvenir à réduire d'autant, voire à briser définitivement la chaîne de la transmission de la Succession Apostolique quant au pouvoir d'Ordre.

L'attaque contre le Saint Sacrifice de la Messe n'a pas même épargné l'essence de ce sublime Sacrement en touchant jusqu'à sa forme par deux graves altérations des divines Paroles de la Consécration (et le plus souvent une 3è. dans les traductions interprétations en langues vernaculaires) et par une double extension de la forme essentielle (transformations allant toutes dans le sens du simple récit de la Cène-repas).

Il en a été ainsi plus fortement encore à l'encontre du Sacrement de l'Ordre.

Si, en ce dernier, la forme de la Prêtrise a subi elle aussi deux altérations invalidantes, celle de l'épiscopat a été TOTALEMENT supprimée en lui en substituant une autre fabriquée de toute pièce !

C'est là un fait d'une énormité sans pareille !

Il ne reste pas un seul mot, pas une seule syllabe de la partie que le Pape Pie XII venait juste (1947) de définir infailliblement essentielle et absolument requise pour la validité du sacre épiscopal !

Cette forme essentielle et nécessaire à la validité a été TOTALEMENT supprimée du nouvel ordinal de Paul VI en 1968 !

Le Pape Pie XII n'avait évidemment nullement changé la forme traditionnelle, que l'on retrouve publiée en sa teneur exacte et intacte en des rituels ou pontificaux datant pour l'un d'avant l'an 300, pour d'autres, de l'an 400, 500, 600, 900, et ainsi de suite jusque sous Pie XII, qui n'a fait que la définir indispensable et déclarer tout le reste du rite à respecter en toute et chacune de ses cérémonies !

Or de cette antique forme traditionnelle millénaire RIEN n'a été laissé dans le nouvel ordinal épiscopal. De ces paroles infailliblement déclarées essentielles au Rite Romain, il ne reste pas un mot !

Quelle meilleure manière de détruire radicalement un Sacrement, que de, non plus seulement en altérer un terme ou deux, mais de supprimer rien moins que la forme entière, qui par son application à la matière du Sacrement en constitue l'essence !?

Comment, par ailleurs, détruire ensuite plus fondamentalement tous les autres Sacrements qu'en rendant vaine et illusoire la source dont ils émanent ?

Comment mieux détruire le Sacerdoce Chrétien qu'en supprimant subrepticement la réalité du sacre épiscopal ?

Comment le faire mieux passer qu'en conservant certaines apparences et en donnant l'illusion au peuple de plus en plus décatholicisé qu'il le possède encore ?

Défectuosité essentielle de la nouvelle forme :

Aussi, pour voiler en partie leur manœuvre, les novateurs ont-ils fabriqué de toute pièce une nouvelle forme et une nouvelle préface.

Cette nouvelle forme s'inspire en sa première partie du début d'une préface d un rite de schismatiques abyssins où leur hérésie monophysite se trouve exprimée, et en son ensemble elle ne signifie en rien le pouvoir épiscopal. En cette partie déclarée essentielle pour les novateurs n'est donc pas signifié ce que le Sacre est censé opérer, notamment la réception du pouvoir de consacrer des Prêtres.

Or il n'est point une seule forme antique et orientale qui n'omette de le signifier y compris du reste celle des schismatiques et hérétiques abyssins qui l'énonce explicitement en sa seconde partie.

Les Sacrements étant des signes sensibles qui opèrent la grâce qu'ils signifient cette nouvelle forme ne saurait donc opérer ce qu'elle ne signifie pas !

Ce nouveau rite de pseudo ordination épiscopale est donc absolument invalide déjà au seul titre de ce défaut essentiel de forme.

Le contexte de la nouvelle préface accentue la défectuosité :

À l'encontre d'une si grave conclusion aux conséquences si terribles, beaucoup ne manqueront pas d'énoncer l'objection des chefs anglicans à l'encontre de la sentence identique du Pape Léon XIII au sujet des pseudos ordinations et sacres anglicans.

Ils chercheront comme ceux-ci à argumenter sur l'unité morale de tout le rite, sur la signification que l'on pourrait tenter de tirer de telle autre partie de la cérémonie. En ce qui concerne le nouveau pseudo rite d'ordination épiscopale ici envisagé, ils pourront arguer de la suite de la nouvelle préface.

On y trouve en effet ce qui ne se trouve point dans la nouvelle forme déclarée essentielle, à savoir les termes de évêque et souverain (ou grand) prêtre.

Toutefois, même si ces termes s'y trouvaient seuls, sans que leur signification soit déterminée précisément dans cette préface même, on ne pourrait tirer argument du sens catholique qui leur serait alors possiblement attribuable en soi.

Ceci, car ils devraient alors se trouver dans la forme essentielle, qui est celle qui opère le sacre, et non en dehors ! II faudrait, dès lors, tenir que le passage qui en contient la mention fait partie intégrante de la forme essentielle, contrairement à ce qu'a déclaré le promulgateur de ce nouveau rite.

Mais, en outre, l'énoncé même de cette préface rend vaine une telle tentative pour un autre motif.

Car ces termes, après avoir été cités, se trouvent explicités ensuite dans le sens de la conception luthérano-anglicano-épiscopalienne de l'épiscope, simple surveillant ou surintendant. Le sens catholique s'y trouve expressément omis, et ce contre-sens hétérodoxe y est exposé et insinué publiquement.

Cela est tellement vrai, qu'on le constate publié en 1979 par les épiscopaliens américains comme leur rite actuel d'établissement de leurs épiscopes ou simples surintendants ou surveillants de leurs communautés.

Ainsi donc, loin de corriger ou compléter en un bon sens les omissions et carences essentielles de la nouvelle forme, la suite de la préface aggrave cette absence de la signification absolument requise dans la forme par un contre-sens hétérodoxe.

Ce contre-sens ajoute à l'absence d'expression de l'intention nécessaire en la forme, une contre-intention hétérodoxe publiquement énoncée en la suite de la préface.

Cela ne fait donc qu'accentuer le vice de forme, la défectuosité essentielle de l'expression rituelle de l'intention absolument nécessaire à la validité.

Cette nouvelle forme ne saurait donc opérer ce qu'elle ne signifie pas !

Prions l'Esprit-Saint d'éclairer les intelligences trompées et d'incliner les volontés engourdies, afin qu'elles ne refusent pas de regarder en face une si tragique vérité et ne résistent pas plus longtemps à la triste et si dangereuse réalité de cette infernale tromperie visant la perte de tout ce qui reste encore de la Catholicité.

Veuillez aussi prier pour nous, afin que Dieu nous accorde de mener à terme de la meilleure façon une si salutaire mise en garde, et pour que celle-ci ait des fruits bénéfiques pour la survie de la Catholicité.

En la Très Sainte et Auguste Trinité, dans les Saints Cœurs de Jésus et Marie.

Abbé V.M. Zins


Cardinal Congar : « A la demande du pape, j’ai collaboré aux deux derniers paragraphes de la déclaration sur la liberté religieuse. Il s’agissait de montrer que le thème de la liberté religieuse apparaissait déjà dans l’Écriture; or, il n’y est pas ». Quelle impiété, quand Montini, du haut du Siège de Pierre, promulgue ce décret comme faisant partie de la Révélation Divine!!!...

Schillebeecky (prêtre et théologien), en parlant du concile, dit : « Nous y mettons autant d'ambiguïtés que possible, nous tirerons les conclusions après ».

Cardinal Congar : « Le concile, c’est 1789 dans l’Église (Révolution française où l’on mit la déesse raison sur l’autel ). On ne peut nier que la déclaration sur la liberté religieuse dit matériellement autre chose que le Syllabus de 1864 (encyclique condamnant certaines erreurs ) et même à peu près le contraire….Il est clair que le décret sur l’œcuménisme diffère sur plusieurs points avec l’encyclique de Pie IX « MORTALIUM ANIMOS ».

Mgr Etchegaray : « Après l’État chrétien, dont la déclaration conciliaire (sur la liberté religieuse) sonne le glas, après l’état athée qui en est l’exacte et aussi l’intolérable antithèse, l'État laïc neutre, passif et inengagé a été un progrès ».

Courtez Murray : « Presque exactement un siècle plus tard, la déclaration sur la liberté religieuse affirme comme doctrine catholique ce que Grégoire XVI considérait comme un ‘’délire, une idée folle ‘’ ».

M. Prailot, sénateur du Doubs : « Nous avons lutté pendant un siècle et demi pour faire valoir nos opinons à l’intérieur de l’Église et nous n’y avons pas réussi. Enfin est venu Vatican II et nous avons triomphé. Désormais, les thèses et les principes du catholicisme libéral sont définitivement et officiellement acceptés par la Sainte Église ». Et pourtant, selon l’enseignement constant de la Sainte Église, le libéralisme est un péché!

Cardinal Suenens : « On pourrait faire une liste impressionnante des thèses enseignées à Rome avant le concile comme seules valables et qui furent éliminées par les Pères conciliaires ».

Cardinal Ratzinger : « Si l’on cherche un diagnostic global du texte de Gaudium et Spes, on pourrait dire qu’il est en liaison avec les textes sur la liberté religieuse et sur les religions dans le monde, une révision du Syllabus de Pie IX, une sorte de contre –Syllabus ».

Mgr Adam : « Je n’ai pas signé les documents du concile car ils étaient indignes d’un concile ». Plus tard, il manquera de confiance en Dieu, il signera ces documents qu’il avait jugé indignes. Impiété indigne d’un évêque!

Les acteurs de Vatican II: Cardinal Congar: condamné en 1950 pour son livre « Vraie et fausse réforme de l’Église »; au Vatican II, champion de l’œcuménisme. Courtez Murray, prêtre : condamné par le Saint Office dans les années '50 pour sa thèse sur la liberté religieuse; au Vatican II, principal collaborateur pour la rédaction de la liberté religieuse. Henri De Lubac : condamné par Pie XII pour son livre « Surnaturel »; au Vatican II, rédige le décret Gaudium et Spes. La liste pourrait s’allonger presque à l’infini.

Il faut que je me calme…c’est bien simple, des affaires de même, ça me rend rouge de colère…vous aussi, vous devriez vous calmer, je sens monter en vous un cri d’indignation….allons; continuons… mais cette fois je vais essayer de garder mon calme..

Tout cela allait être l’introduction du grand sacrilège, de "l’abomination dans le lieu saint" : la nouvelle messe de Paul VI.

Une litanie de protestants de toutes dénominations ont salué la nouvelle messe de Montini avec une joie triomphante:

Pasteur Mathis : « Je n’ai pu trouver dans la nouvelle liturgie quelque chose qui put me choquer ».

Communauté protestante de Taizé : « …les communautés non-catholiques pourront célébrer la sainte Cène avec les mêmes prières que l’Église Catholique. Théologiquement c’est possible ».

Une grande revue protestante : « Les nouvelles prières eucharistiques catholiques ont laissé tomber la fausse perspective d’un sacrifice offert à Dieu ».

Consistoire supérieur de l’Église d’Augsbourg, d’Alsace et Lorraine : « …il devrait être possible à un protestant de reconnaître dans la célébration Eucharistique Catholique, la Cène instituée par le Seigneur…nous tenons à l’utilisation des nouvelles prières eucharistiques ».

Pasteur Viot, président de la communauté luthérienne de Paris, louange la nouvelle messe et dit: « Nos ancêtres ont préféré aller au bûcher plutôt que d’accepter la messe Tridentine »

Mgr Bugnini (catholique) : « Il ne faut pas que la prière soit un objet de scandale pour nos frères séparés; c’est pourquoi nous allons enlever de la messe tout ce qui peut paraître être l’ombre d’un achoppement pour nos frères séparés ».

Le résultat: la nouvelle messe de Montini, est une dénaturation du culte divin; elle est, objectivement, un sacrilège, une offense grave faite à la Sainte Trinité. Quiconque la célèbre ou y assiste commet, objectivement, un péché mortel.

Conclusion de tout cela: étant donné que l’Église du Christ ne peut défaillir dans sa Foi, en raison de l’assistance continuelle du Saint-Esprit, que les portes de l’Enfer ne peuvent prévaloir contre elle, en raison de la promesse de Jésus, force est de conclure que Montini et ses collègues ont fait schisme avec l’Église Catholique en propageant du haut de la chaire de Pierre l’hérésie et l’apostasie.

Les positions dites « traditionnelles »: Lefevbristes (Prieuré Saint Pie X) …Deslauriers….Forts dans la foi…Solidalitium….Prieuré ou Fraternité Saint Pierre autant de compromis que de têtes. Il n’existe qu’une position catholique: la vacance du Siège apostolique. La célébration de la Sainte Messe doit se faire sans nommer les intrus au Canon de la messe…Dieu et le Diable ne peuvent partager le même autel…

Attention! si vous trouvez un lieu de culte ( il y en a beaucoup d’annoncés sur le Net), demandez de quelle association ils font partie; soyez vigilants; la plupart, sous le couvert de la tradition et de la fidélité à l’Église Catholique, cache leur erreur et ont plus à cœur le portefeuille de leurs fidèles que le bien de leur âme et la gloire de Dieu. Il vaut mieux priez chez-vous que de tomber entre les mains de ces prêtres sans scrupules. Ne vous laissez surtout pas prendre par la beauté extérieure de leurs cérémonies: elles ne cachent, en fait, qu’un libéralisme honteux.

Benoît XVI

Plus ça change plus c'est pareil! Après la superstar Wojtyla, la dernière trouvaille de la secte conciliaire, est l'homme au regard furtif : Joseph Ratzinger. Fini les gros spectacles Wojtylien… on passe à une autre étape de saccage, plus raffinée… mais tout aussi monstrueuse.

Une encyclique (Deus es caritas) et vlan! Nous voilà en pleine gnose (Doctrine religieuse syncrétique qui prétendait donner accès, par l'initiation et la révélation intérieure, à la connaissance suprême transmise par la tradition. Savoir qui se pose comme la connaissance suprême, comme le Savoir par excellence. Syncrétisme : fusion de doctrines formant un tout cohérent) et doctrine ésotérique le tantrisme qui nous provient du bouddhisme . On est loin de la pureté évangélique et de la droiture de la Foi Catholique.

Comment certains milieux catholiques ( Écône et compagnie) peuvent-ils persévérer dans cet aveuglement incompréhensible, en la reconnaissance de cet homme comme étant le Vicaire du Christ! Faudra-t-il que Lucifer en personne leur apparaisse pour que leurs yeux s'ouvrent à la lumière….Enfin y pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir!

Passons à quelques citations de Ratzinger… Les citations proviennent de son livre Die Sakramentale Begrundung Christliker Existenz ",

" La dévotion eucharistique, comme celle que l'on remarque dans les visites silencieuses des dévots à l'église, ne doit pas être considérée comme une conversation avec Dieu. Cela impliquerait en effet que Dieu soit présent là, en quelque sorte confiné . (Une telle assertion révèle une incompréhension des mystères christologiques, du concept véritable de Dieu : Elle répugne à la pensée sérieuse de celui qui connaît l'omniprésence divine. Aller à l'Église, pour rencontrer Dieu présent là, est un acte dépourvu de sens, que l'homme moderne rejette avec raison ".Comme négation de la présence réelle de Jésus dans le Saint Sacrement, ça peut pas être plus clair.

" Le vrai est tout ce qui sert le progrès, c'est-à-dire tout ce qui sert la logique de l'Histoire "

" Les interprétations catholique et protestante du Christianisme ont toutes deux raisons, chacune à sa manière ; elles sont vraies dans leur contexte historique ... La vérité devient une fonction du temps ... la fidélité à la vérité d'hier consiste précisément à l'abandonner, à l'intégrer dans la vérité d'aujourd'hui "

"La moralité comme l'immoralité semblent asservir l'homme, le rendre triste et vide "

"L'instinct historique de Luther se trouve clairement justifié "

" La Résurrection ne peut être un événement historique au sens où l'est la Crucifixion"

" L'élan donné par Teilhard de Chardin a exercé une vaste influence . Sa vision audacieuse a incorporé le mouvement historique du Christianisme dans le grand processus cosmique de l'évolution"

" La Congrégation pour la Doctrine de la Foi ... propose de faire face à la crise par une présentation positive de la Doctrine Catholique ... sans exclusion de ceux qui ont des vues opposées ."

Délire! Folie! Outrage! Blasphème! Tel sera le langage de Ratzinger…O Dieu lève toi; terrasse de ton courroux tes ennemis, pour la gloire de ton nom viens Seigneur Jésus.

Un catholique face à la crise

Le Seigneur a dit que celui qui voudrait sauver sa vie la perdra et celui qui perdra sa vie à cause de lui la sauvera. C'est cette sentence du Divin Maître que nous vivons aujourd'hui. La majorité de ceux que l'on nomme " traditionalistes " ( ce terme est employé ici juste pour se comprendre) ont été placés devant un choix extrêmement douloureux. Face à la défection d'Écône et de la plupart des groupements qui, au premier jour de la lutte contre la secte conciliaire, s'étaient levés, la situation s'est tragiquement dégradée du côté de la défense de la Sainte Église. Les compromis sont devenus une manière de vivre… la gloire de la Majesté Infinie de Dieu est souvent reléguée au dernier plan. La souffrance et les larmes de Jésus Crucifié ne trouvent pas écho dans les âmes. Il est la Victime innocente de la secte conciliaire; nous, nous sommes responsables de ce châtiment terrible de Dieu qui déferle présentement sur le monde; notre tiédeur, notre peu d'application à vivre chrétiennement, notre extrême négligence face à ce don précieux du Saint Sacrifice de la Messe, nous vaut aujourd'hui cette situation. Il s'agit maintenant de réagir de façon catholique. On ne peut pas assister à n'importe quelle messe dite Tridentine… il faut que sa célébration soit agréable à Dieu. Au Québec, à notre connaissance, il n'existe aucune célébration catholique de la messe. Donc la privation complète des sacrements est la triste réalité que nous devons vivre, ( elle est la nôtre depuis 10 ans). Cependant il est faux de prétendre que, sans les sacrements, on ne peut avoir la vie divine, (ou que les âmes qui vivent dans le péché ne peuvent se reprendre; Dieu n'est pas arrêté par les temps… nous avons vu de nos yeux ces conversions sincères en ces temps de tourmente, la protection et l'intercession miséricordieuse de Marie ne fait pas défaut). Ceci serait vrai dans une situation normale de l'Église, mais en temps de guerre, c'est tout autre chose. Dieu déverse ses grâces ineffables sur les âmes qui ont choisi la Vérité sans compromis. Le Rosaire est d'un très grand secours, lire la messe dans son missel, le chemin de la croix… voilà la source de la vie divine aujourd'hui.

Nous réprouvons toutes formes d'assistance aux messes célébrées par les prêtres d'Écône; le fait qu'ils nomment au canon de la messe l'ennemi juré de Dieu est suffisant pour ne pas participer à leurs sacrements. Nous rejetons cette position équivoque qui veut que, si on ne peut trouver mieux, on pourrait assister à leurs messes, tout en ne les aidant pas financièrement et en se méfiant de leur enseignement. Une telle position est contraire à la doctrine de l'Église catholique.

Nous ne cautionnons d'aucune manière la participation à des pèlerinages dans les lieux profanés par la nouvelle messe : comment honorer Dieu dans des lieux où il est bafoué et renié. Ces lieux sont des endroits profanés par des sacrilèges successifs, ils ne convient pas d'y prier ni de les visiter. Pas plus qu'il convient de prier dans les églises où se célèbrent la nouvelle messe de Montini, en dehors des heures de cultes. Il est plus catholique et plus agréables à Dieu de se faire dans sa demeure un petit coin de prière ( même dans une chambre) : dans le secret de ces lieux dénudés de toutes formes de sentimentalisme, les grâces de Dieu coulent en abondance.
Bon, on a fait le tour du sujet; c’est certain que c’est comme un survol, mais cela est suffisant pour comprendre ce qui se passe et faire un choix. J’ai été heureux de vous connaître et de passer ces quelques instants avec vous; maintenant, je dois vous laisser seul, car la partie qui vient doit se dérouler entre vous et Dieu seulement; disons-le …enfin: j’avoue que je meurs d’envie de savoir quel est votre choix, mais cela ne me regarde pas….je veux juste vous rappeler que, lorsque vous vous retrouverez seul avec Jésus Crucifié, il sera très important, pour vous, que vous le regardiez franchement, lui, votre Créateur, votre Rédempteur et, un jour, votre Juge…ce sera plus facile alors, pour vous, de faire le bon choix.

Oh oui! j’allais presque oublier; mes amis les « pénitents de Jésus Crucifié » m’ont chargé de vous dire que, si vous désirez les rejoindre, cela leur fera un grand plaisir de répondre à vos questions…à gabriellerochon@sympatico.ca et que si vous préférez gardez le silence, eh bien! ils vous assurent de leurs prières fraternelles et souhaitent vous connaître, un jour, dans la patrie céleste.

Voyons; il me semble que je voulais vous dire autre chose …ah oui! j’y suis; mes amis, les « pénitents de Jésus Crucifié » voudraient vous donner un cadeau bien précieux pour eux: le texte de trois prières. Ils espèrent que leur récitation quotidienne vous donnera, comme à eux, la grâce de trouver le chemin qui conduit à la Vie….

Mon Dieu je vous sacrifie ma vie, faites-en ce que vous voudrez, quand vous voudrez, comme vous voudrez. J’accepte d’avance tout ce que vous m’enverrez, les souffrances, les peines et les renoncements que vous exigerez de moi comme étant le juste châtiment de mes innombrables péchés et en expiation de ceux de tous les prêtres et ceci, comme un effet de votre grande et infinie miséricorde à l’égard du rien que je suis. Je vous offre tout, en union avec les mérites de Jésus-Christ, mon Sauveur.
Ainsi soit-il.

Je reconnais devant vous Seigneur, que je ne suis rien et que sans vous je puis rien. Je vous remercie de ce que, par un effet de votre infinie miséricorde, vous avez daigné jeter les yeux sur ce rien que je suis. Faites Seigneur, que toujours je demeure en face de ce rien, afin que, vous servant de moi pour accomplir vos dessins, vous en obteniez la plus grande gloire.
Ainsi soit-il.

O doux et miséricordieux Cœur de Jésus, divin Roi du ciel et de la terre, pourtant si méconnu de l’homme ta propre créature, je me prosterne à tes pieds, je t’adore, je te bénis, je te rends grâce pour tous les hommes de la terre. Écrasé sous le poids de mes péchés et de mon indignité, Cœur de Jésus, amour de ma vie, je te supplie de me pardonner et d’avoir pitié de ce rien que je suis. Pardon, Cœur de Jésus, pardon pour ms péchés et ceux du monde entier. Adorable Cœur de mon Jésus, toi qui est la lumière de ma vie, toi dont la douceur et l’amour sont sans limites, je te prie de ne pas regarder ma bassesse et mon néant mais seulement l’ardent désir que j’ai de t’aimer et de te plaire et j’ose te demander humblement de m’ouvrir ton Cœur et de m’y cacher afin de préserver de toutes les vicissitudes du monde. Ainsi caché au fond de ton divin Cœur, je serai à l'abri de tous les dangers qui pourraient m’éloigner de toi. O divin et majestueux Cœur de Jésus, d’être séparé de toi, je te conjure de me préserver de cette calamité, et pour me donner la certitude que jamais tu me laisseras échapper de ton Cœur, je te demande de le refermer sur moi et de ne le rouvrir que pour m’admettre près de toi dans le ciel, afin que je puisse t’adorer et chanter ta gloire toute l’éternité, en union avec Marie et tous les saints.
Ainsi soit-il.


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